
On attribue parfois l'invention des échecs à la caste hindoue des guerriers Kshatriya car la stratégie du jeu rappelle celle de l'affrontement des Titans - Asuras - et les dieux - Devas.

La répartition du jeu entre deux camps adverses, les noirs et les blancs qui interpénètrent leurs forces dans le combat, et les références numériques qui les structurent (deux fois huit pièces sur soixante quatre cases, soit aux départ, la moitié de l'espace vide et l'autre plein), donnent plutôt à penser que les échecs ont une origine chinoise.
On raconte d'ailleurs un premier tournoi qui serait déroulé en- tre le roi Wou, civilisateur de la Chine, et le Ciel.


Les mêmes règles régissent l'exercice du pouvoir et le jeux d'échecs, ceux ci trouvant leur place dans l'éducation des princes :
le Roi avance pas à pas, conscient de sa grandeur, jamais pris par surprise, ultime recours et dernier combattant, tandis que tous les autres se font tuer pour lui - mais il peut récompenser un simple valet et le faire général!

Les Tours se déplacent en tout sens et toujours en carré.


Seule la Reine peut se déplacer en tout sens, dotée d'autant de pouvoir que le Roi, mais sacrifiée avant lui au combat.
Jeu d'honneur et non d'argent, autorisé de ce fait par l'Eglise, les échecs joués par les princes les entraînent à l'occasion dans d'interminables parties où ils perdent quelque fois leur royaume.
Dans l'épopée de la conquête de l'Irlande, un célèbre tournoi d'échecs oppose Nuada, le roi manchot à la prothèse d'argent ( voir mutilation) à Lug, le sémillant guerrier tout-puissant. Vainqueur, Lug prend la place de Nuada pendant treize jours et débarasse l'Irlande des " Fomoire" anciens génies malfaisants.
L'éléphant de guerre mythique, le fou actuel,utilisé par le roi Porus contre Alexandre le Grand, lors de la bataille d'Hydapses. En Russie, cette pièce a conservée le nom d'éléphant.
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